• Quelques définitions
 
  •   Véloroute et voie verte

    Les véloroutes et les voies vertes doivent respecter certains critères pour permettre l’accès à tous. Un cahier des charges national et des fiches techniques détaillées sont édités par les ministères concernés (Ecologie et Développement Durable, Jeunesse et Sports, Tourisme).


    La voie verte

    Une voie verte est un aménagement réalisé pour les circulations douces, non motorisées :

    - piétons
    - cyclistes
    - rollers
    - personnes à mobilité réduite

    Elle offre des conditions de circulation sécurisées, accessibles aux familles avec enfants. Leur longueur varie entre 10 et 60 kilomètres .

    Les voies vertes empruntent souvent d’anciennes voies délaissées, des chemins de halage, des voies ferrées désaffectées ou encore des routes forestières. Situées généralement en dehors des grands axes, à l’écart du bruit et de la pollution, les voies vertes offrent une nouvelle manière, plus proche et plus naturelle, de découvrir ou redécouvrir le milieu rural.

    Elles sont particulièrement utiles dans les zones urbanisées, en périphérie des villes (accès et traversée) et sur les tronçons de route à fort traffic où en doublant ces axes elles offrent une plus grande sécurité à leurs usagers.


    La véloroute

    Une véloroute est un itinéraire cyclable continu de moyenne ou longue distance, utilisant pour l’essentiel des aménagements sur site de type « voies vertes » et des portions de petites routes peu fréquentées.

    La réalisation d’une véloroute ne se résume pas à un simple balisage. Elle fait l’objet d’une attention particulière de manière à garantir la sécurité des usagers : visibilité, aménagement des carrefours, des zones dangereuses, des ponts, etc. Elle couvre des distances de plusieurs centaines de kilomètres, reliant des régions entre elles.


    Dénivelé, revêtement et cadre paysager

    Les véloroutes et les voies vertes doivent respecter certains critères pour permettre l’accès à tous.

    La déclivité doit être minime, avec des pentes maximales à 3 %. Dans certains cas ou en zones de montagne, les pentes peuvent être plus fortes.

    Pour assurer une meilleure fréquentation des voies vertes et attirer un maximum d’utilisateurs et de touristes, il est souhaitable de privilégier un revêtement de qualité, confortable pour l’ensemble des usagers et d’entretien aisé. Cependant, dans certains secteurs, des revêtements plus rustiques peuvent être retenus en fonction de l’utilisation envisagée ou par respect pour un cadre naturel plus sensible : sables compactés, sables stabilisés, gravier émulsionné.

    Par ailleurs, la qualité du cadre paysager est un facteur essentiel pour le développement et la fréquentation d’une voie verte ou d’une véloroute. La variation de l’environnement doit être recherchée : alternance de zones ouvertes et de zones d’ombre, de bosquets et de secteurs boisés, bords de voie d’eau, points de vue panoramiques, traversée de villages, proximité de sites naturels ou historiques.
    - Et favoriser aussi les contacts humains !

    Des équipements et des aménagements sont également à positionner sur les itinéraires : aires de pique-nique, panneaux d’information thématiques, d’orientation, point d’eau, et éventuellement des « relais-vélo ».

  •   Intérêts des VVV

    Développement touristique

    En premier lieu, la vocation des véloroutes et des voies vertes est de constituer un support de développement touristique : tourisme vert, sportif, culturel et historique.

    En LORRAINE, avec la proximité de pays très avancés en matière d’aménagements de pistes cyclables (Allemagne, Pays Bas) et où la population a déjà une grande pratique des activités sur voies vertes, la réalisation d’un réseau régional de véloroutes et voies vertes serait une excellente base pour le développement et l’attractivité touristique de la région.

    Pour remplir son rôle en matière de tourisme, ce réseau doit aussi présenter une continuité et s’intégrer au réseau européen.

    Localement, ce réseau peut se compléter de boucles de découvertes, pour une visite plus en profondeur de la richesse des paysages, villes et villages lorrains.


    Revitaliser l’économie des zones rurales

    En zones rurales, les randonneurs ont besoin de se ressourcer et se restaurer après une journée d’activité. La fréquentation des voies vertes permettra aux petits restaurants, hôtels, gîtes et commerces de maintenir ou dynamiser leur activité dans ces zones, avec un impact économique non négligeable. La découverte et la dégustation des produits du terroir peut aussi être un élément de développement.


    Les déplacements locaux

    A proximité des zones urbanisées, les voies vertes offrent des conditions de circulation sécurisée.

    Elles permettent de développer l’usage quotidien des modes de déplacement non motorisés, comme pour se rendre à l’école, au travail ou faire ses courses par exemple.

    Ces itinéraires et aménagements constituent d’excellents supports pour les « déplacements doux », contribuant à l’amélioration du cadre de vie des habitants.